Le gouvernement fédéral du Canada maintient sa cible de 500 000 nouveaux arrivants en 2025, avec l’objectif de mieux sélectionner les nouveaux résidents permanents tout

Le gouvernement fédéral du Canada maintient sa cible de 500 000 nouveaux arrivants en 2025, avec l’objectif de mieux sélectionner les nouveaux résidents permanents tout
Le gouvernement fédéral du Canada maintient sa cible de 500 000 nouveaux arrivants en 2025, avec l’objectif de mieux sélectionner les nouveaux résidents permanents tout en respectant la capacité d’accueil des provinces. Le ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Marc Miller, a confirmé cette décision lors d’une conférence de presse à Ottawa.
Les cibles d’immigration augmenteront à 485 000 nouveaux arrivants l’année prochaine, et un maximum annuel de 500 000 résidents supplémentaires sera établi dès 2025. Cette mesure vise à combler les besoins de main-d’œuvre dans diverses industries, notamment la construction, en période de crise du logement.
Le ministre Miller a souligné que la cible de 500 000 immigrants résultait de vastes consultations menées avec divers acteurs sociaux, politiques et économiques à travers le pays. Le gouvernement souhaite également mieux planifier l’intégration de ces nouveaux arrivants pour faciliter leur accueil et répondre aux besoins du marché du travail.
Malgré les préoccupations concernant l’impact de l’immigration sur la crise du logement, le ministre Miller a fait valoir que 35 % des nouveaux résidents permanents sont déjà logés. Il a également noté que l’industrie de la construction pourrait avoir besoin de 100 000 travailleurs supplémentaires pour remédier à la pénurie de logements.
Le gouvernement fédéral envisage également d’augmenter les cibles d’immigration pour les francophones s’installant à l’extérieur du Québec, passant de 6 % en 2024 à 8 % en 2026. Cependant, la Fédération des communautés francophones et acadienne (F CFA) du Canada estime que ces objectifs sont insuffisants pour favoriser la croissance démographique.
En réaction à cette annonce, le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, a critiqué le fait que le gouvernement fédéral ait fixé de nouveaux seuils sans consulter le Québec et les provinces. Il a souligné que les cibles d’immigration pourraient entraîner une augmentation importante de la population canadienne.
Des tensions subsistent également entre les gouvernements fédéral et du Québec concernant la répartition des demandeurs d’asile entre les provinces. Le ministre Miller a rejeté la demande du Québec de réduire son fardeau dans la gestion des demandeurs d’asile, soulignant qu’on ne peut pas traiter les gens comme du bétail.
Source : Radio-Canada, avec les informations de Louis Blouin, publié à 15 h 57 HAE, mis à jour à 20 h 31 HAE